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    • Drew Struzan est décédé le 13 octobre 2025… après les acteurs, voici un grand de l’illustration et de l’affiche qui nous a quitté

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    Drew Struzan est décédé le 13 octobre 2025… après les acteurs, voici un grand de l’illustration et de l’affiche qui nous a quitté

    15 octobre 2025 - 15:41

    L’immense illustrateur Drew Struzan nous a quitté à l’âge de 78 ans. ‘Immense’, parce que c’était son format de prédilection, celui où il excellait à attiser notre curiosité et à nous faire rêver avant que nous ne nous précipitions dans les salles sombres. Nous parlons d’affiches de cinéma, car Drew Struzan était une l’un des plus grands artistes œuvrant sur l’affiche de cinéma, un métier qu’il exerca durant plus de quarante ans.
    Créateur des affiches de la saga Star Wars (jusqu’à l ‘épisode VII), de celles d’Indiana Jones, de Retour vers le Futur, il aura peint celles de E.T. l'extra-terrestre, de The Thing, de Rambo, des Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin, de Blade Runner, d’un prince à New York, de Jurassic Park ou encore de Harry Potter. Nous n’oublierons pas de mentionner les deux HellBoy (ceux de Guillermo Del Toro).

    Sur plusieurs décennies, ce grand artiste nous a invité à rêver et à nous plonger dans les films bien avant qu’ils ne sortent. Au même titre que les articles que l’on dévorait et où se trouvaient nichés quelques pépites, des photos et des dessins accompagnant des interviews et des reportages ; l’accès aux affiches a toujours participé, en alimentant nos attentes, en nourrissant nos fantasmes, à la notoriété des métrages tout en préparant leurs sorties imminentes. 
    L’Art (avec un ‘A’ capital bien évidemment) de l’affiche a depuis le début des années deux mille été relégué à une simple notion de marketing ; quoi montrer et dans quelles conditions, comment attirer l’attention du passant… ! Il vous suffit de déambuler dans les couloirs du métro et de regarder les panneaux d’affichages s’allumant au passage des personnes et proposant des publicités aux couleurs violentes et hyper contrastées. Le monde change - et pas en bien - mais il suffit dans certains cas de ne pas s’attarder sur les horreurs visuelles qui tentent de nous happer, de nous vendre quelque chose.
    Profitez ci-dessous de trois ‘galeries’ d’affiches, il en a plus de 150 à son actif, plus ou moins représentatives, et des grandes sagas, et des genres !

    Affiches Struzan.jpg (1.15 MB)

    Affiches Struzan 2.jpg (1.44 MB)

    Affiches Struzan 3.jpg (1.38 MB)


    Pour continuer à parler d’affiches…

    Certains auront le souvenir de cette affiche vulgaire et criarde, d’une laideur extrême, pour le film ‘charlie et ses Drôles de Dames’, où le fond avec cette forme en pyramide, remplie de flammes et où un triangle (tout au centre) délimite une zone vide ; ne me dites pas que vous n’avez pas vu, un ‘calice’, le vide entre des cuisses ? Parce que là réside l’ultime vulgarité (bravo messieurs les publicistes)… !

    Et ainsi en est-il de l’affiche qui de plus en plus ne sert qu’à mettre en valeur deux ou trois personnages, s’attarde sur le casting (et non l’histoire), alors que si l’on regarde attentivement les affiches d’il y a quelques années déjà, tout le talent de l’illustrateur est de montrer certaines choses, dissimulant les autres dans une composition visuellement riche et surtout agréable à regarder.
    Comparez par exemple les affiches de ‘Moi, moche et méchant’, absolument moches et fades, ou celle de The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros (celle-ci à vomir) ; à celle de Inglourious Basterds (belle composition), à celles, plus classiques, des films de la saga Seigneur des Anneaux ou du Hobbit. Même le ‘Jungle Cruise’ de Disney (au demeurant un film d’une grande banalité) se paie le luxe de bénéficier d’une belle affiche, assez classique - en cela très Disney - et surtout très esthétique.

    Et voici quelques exemples de beau et de laid… 
    Les laides d’abord : entre photocomposition cheap pour ‘Fall’ et détourage à la serpe pour ‘Top Dog’, il y a encore de la place pour l’affiche ‘somptueuse’ qu’est ‘Killers’, photo de modèles pour catalogue de vente (la Redoute ?)…

    Poster moche.jpg (627 KB)

    Les belles ensuite : là nous sommes sur de la poésie visuelle, parfois de la simplicité… certaines sont ‘simplement’ belles, parce qu’élégantes à l’instar de ‘Phantom thread’ ; c’est une histoire d’équilibre entre les tonalités, les densités ! Celle de ‘Pulp Fiction’ parle d’elle même, elle reproduit une couverture d’un fameux Pulp (ces publications bon marché de la première moitié du XXème).

    Poster beaux.jpg (672 KB)


    Au final, on se perd dans ce qui est beau et ce qui ne l’est pas… après tout c’est une histoire de goût… et on a le droit de ne pas en avoir ! Et comme aurait dit Friedrich Nietzsche : « Le mauvais goût a son droit autant que le bon goût »… 


    Ainsi Drew Struzan a tiré sa révérence. Il avait eu doit à quelques belles expositions ces dernières années qui avaient su mettre en valeur son talent et son amour de l’Art. Nul doute que nous avons perdus au change, en cause des politiques erronées et tournées vers la rentabilité, comme si créer une œuvre sur ordinateur aurait la même saveur, et couterait moins cher !?

    Il avait déploré par ailleurs l’attitude des studios se tournant vers la photo et les outils numériques, au détriment de la création artistique pure, du crayon et du pinceau.
    A cet effet on pourra s’attarder sur les deux ouvrages qui suivent : DREW STRUZAN, les affiches de film (la préface est signée Georges Lucas) ; et L'Art de Drew Struzan de Drew Struzan et David Schow (la préface est sur celui-ci de Franck Darabont).
      

    Sylvain Ménard, octobre 2025

     

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