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    • Avatar, la voie de l’eau : James Cameron nous offre le second volet de son exploration anthropologique, spirituelle et sensible d’un monde étranger

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    Avatar, la voie de l’eau : James Cameron nous offre le second volet de son exploration anthropologique, spirituelle et sensible d’un monde étranger

    31 décembre 2022 - 12:30

    À Cinémaradio nous pensons toujours que répondre à des critiques - certaines faciles, certaines autres sans réel point de vue objectif - nécessite une critique en retour. Nous n’avions pas posté d’article sur James Cameron et son retour avec Avatar, La voie de L’Eau… Le film entamant allègrement sa seconde semaine avec des chiffres records, nous offre l’opportunité de lui rendre justice.

    Vaste fresque humaniste et ‘fantastique’, portée par un message de tolérance et d’amour, Avatar, La Voie de l’Eau est un spectacle qui prolonge la féérie du premier film et nous invite à nous pencher sur cette relation entre un humain et une Na'vi. Loin de certains titres rageurs et de réactions épidermiques défiant toute cohérence, parlant de haine de l’humain et de « détestation généralisée de l’humanité » ; nous avons vu un film, qui nous a conté une histoire, où certes l’homme n’a pas le bon rôle, mais où l’amour et le respect, de l’individu, de l’animal et du monde, peuvent exister. 
    A lire des titres racoleurs et violents, le terme « d’anthropophobie » (sic !), étant même évoqué, nous en venons à douter d’avoir vu le même film. Certes la terre a épuisé ses ressources dans ce futur raconté par James Cameron, mais pensez-vous une seule seconde que notre histoire (récente ou passée) ne soit pas le reflet de ce que Cameron montre. Pensez-vous que si nous en avions la possibilité, nous ne coloniserions pas d’autres mondes. Et là dans ces critiques, nous pouvons presque ressentir une forme de violence, parce qu’un réalisateur - dans un contexte cinématographique - raconte une histoire où l’homme ne joue pas le bon rôle ? Quantité de romans, nouvelles, séries ou films ont exploité ce filon. Un exemple tout simple est La Planète des Singes, qui nous montre à quel point nous pouvons être mauvais ! L’objectif n’est pas de haïr la race humaine - seule espèce connue pour écrire de superbes symphonies, réaliser des films magiques, raconter des histoire à ses enfants ! - mais d’alerter, tout en racontant une histoire. Et dans l’histoire du cinéma, il est fréquent de rencontrer des sujets moralisateurs ou critiques sur nos sociétés, nos travers et notre supériorité souvent affichée. Ce qui est plus inquiétant est bien que nombre de détracteurs n’ont aucun recul, sont incapables de citer deux ou trois romans, des nouvelles, quelques auteurs (comment : mais c’est quoi la lecture ?) et surtout ignorent totalement la production cinématographique qui souligne les erreurs et errances de l’humanité ! Une fois encore, ce n’est pas parce qu’on montre certaines choses, qu’on instruit un procès ! La dénonciation et l’indignation sont des phénomènes naturels, et souhaitables, parce qu’ils sont le reflet de notre libre arbitre.
     
    Nous avons également lu des critiques sur un film facile et sans scénario, qui ne fait que suivre les périples de la famille formée par Jake et Ney'tiri - une simple histoire d’amour. Je crois même avoir vu employé le terme « d’aventure familiale » ! 
    D’accord, alors votons pour Roméo Et Juliette… qui ceci dit s’appliquait plus au premier film.
    Le romantisme, l’histoire d’amour (ou une histoire liée à la famille, aux épreuves…) n’est certes pas ’innovant’ au sens restrictif du terme, mais reste représentatif de notre espèce ; les grandes pièces, les grands opéras, les grands fresques télévisuelles (si, si…) et les grands films d’amour sont pléthoriques. 
    James Cameron est un  auteur - et ses films sont par définition des films d’auteur ! Tous les films de James Cameron sont des histoires d’amour… Regardez Terminator, l’histoire d’un soldat envoyé dans le passé sauver la femme dont il n’a vu qu’une vieille photo et dont il est tombé amoureux. Oui, c’est une histoire de science-fiction, mais la dimension romantique est bien présente. Et ainsi en va-t-il de Titanic (vous connaissez l’histoire), True Lies (le couple formé par Jamie Lee Curtis et Arnold Schwarzenegger), Abyss (là il s’agit de Ed Harris et Mary Elizabeth Mastrantonio). Pour sa part Aliens est la suite du Alien de Ridley Scott, mais également une histoire d’amour maternel, celui de Ripley pour une petite fille ayant survécu aux aliens ! (là c’est Sigourney Weaver et Carrie Henn), alors que Terminator 2 est une histoire d’amour maternel et également d’amour ’père/fils’…
    Faisons abstraction de Piranha 2 : Les Tueurs volants, qu’il ne faut pas oublier, mais qui a été totalement parasité par le producteur italien. D’ailleurs Cameron lui même reconnait que Terminator sorti trois ans plus tard, est le premier long-métrage de sa carrière.

    Q&A With James Cameron and the Cast of 'Avatar' 2 - The New York Times

    Aussi Avatar, La Voie de l’Eau ne déroge pas à la règle. Entre considérations philosophiques ou existentielles liées à notre place et à l’impact que nous avons sur le monde qui nous abrite ; entre étude relevant quasiment de l’anthropologie (étrangère ceci dit), et de l’étude des espèces en général, le film crée un genre nouveau, offrant l’incroyable panorama d’une vie extraterrestre totalement crédible. Mais le moteur du film est bien lié aux personnages, à la famille de Jake Sully et Ney'tiri, une famille confrontée à la violence et à l’incapacité qu’ont les envahisseurs à essayer de les comprendre.
    Finalement le film traite de sujets sociaux et humains, relevant de l’écologie (ou simplement du bons sens), nous amenant à nous questionner sur notre monde actuel, et ce que nous en faisons. 
    Et là où James Cameron est parfait dans sa démarche, c’est qu’il ne s’abandonne pas aux critiques faciles, leur préférant une approche que ses personnages développent et nous renvoient. Ce sont eux qui par leur actes, nous invitent à nous questionner.

    Avatar 2: Everything to Know About 'Avatar: The Way of Water'

    Un mot sur la technologie qui ici n’est pas envahissante au point de faire oublier le sujet et le plaisir que l’on prend à assister à cette projection. Car comment pourrait-on concilier grand spectacle et émotion, sans la poésie et la magie ? Certes nous pourrions parler technique, concepts et designs, parler des plans aquatiques, de l’intégration des personnages dans le décor, des miniatures ou de toutes les merveilles que la technologie procure aujourd’hui…
    Non, nous préférons parler de la richesse de ce monde inventé de A à Z, où les personnages nous emportent avec eux, où les péripéties sont suffisamment originales et nombreuses pour nous maintenir scotchés sur nos sièges. 
    Est-ce une réussite, sans doute. Est-ce une chef-d’œuvre… chacun jugera ! Est-ce que ce film met la barre à un niveau rarement égalé dans cette description d’un monde différent du nôtre, oui… Et est-ce qu’en cela le film avec son histoire, ses personnages et ces lieux insolites nous captive ? Sans aucun doute !

    Et si nous parlons enfin de box-office, Avatar, La Voie de L’Eau va atteindre les sept millions de spectateurs en quinze jours ! Gageons qu’il ne vas pas quitter les écrans de si tôt…

    Aussi, quitte à nous répéter, soutenons le cinéma de qualité ; allez voir de beaux films sur grands écrans : allez voir Avatar, La Voie de l’Eau !

    https://www.fredzone.org/wp-content/uploads/2022/05/Un-premier-teaser-pour-Avatar-2-1409861.jpg

    Attardons-nous enfin sur la filmographie de James Cameron :
    En 1978, James Cameron réalise son court-métrage Xenogenesis ; en 1980, il est directeur artistique sur Les Mercenaires de l'espace et New York 1997 ; en 1981, il est chef décorateur sur le film de SF horrifique La Galaxie de la terreur ; puis en 1981 toujours, il réalise son premier film, Piranha 2 : Les Tueurs volants. Suivra en 1984 Terminator son premier ’vrai’ film ; tandis qu’en 1985 il scénarise Rambo 2 : La Mission. En 1986 il réalise Aliens, le retour, une des suite les plus abouties du cinéma. 1989 voit sortir Abyss ; et en 1991, alors qu’il a scénarisé Point Break, il sort Terminator 2 : Le Jugement dernier, suite de son premier film. En 1994, il réalise True Lies, scénarise et produit Strange Days.
    En 1997 le monumental Titanic arrive sur nos écrans et déterminera pour des années notre perception du film ‘historique’ et à grand spectacle. En 2002 il produit l’excellent Solaris de Steven Soderbergh. En 2019 il aura scénarisé et produit Alita: Battle Angel (tiré du manga et de l’OAV) ; ainsi que Terminator: Dark Fate.
    Et en 2009 sera sorti Avatar ; il aura fallu attendre alors 2022 pour en voir enfin la suite, Avatar : La Voie de l'eau. 

    Il a en 2003 réalisé Les Fantômes du Titanic suivi en 2005 de Aliens of the Deep, deux documentaires particulièrement impressionnants. 

    Vous pouvez retrouver ici l'article que nous avions consacré à Xenogenesis.

    Sylvain Ménard, décembre 2022

    Tous crédits, FOX, James Cameron, Avatar La Voie de l'Eau

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